Les chiffres sont tombés mercredi. 463 candidats en lice pour l’élection du Grand Conseil, 138 dans le Haut et 325 dans la partie francophone du canton, pour les 260 sièges disponibles.
Parmi eux, 250 sont candidats à un poste de député, les autres le sont pour la suppléance. Il s’agit là d’un record, il y a quatre ans, il n’était «que» 220.
Dans la partie francophone du canton, le PDC présente 90 candidats (députés et suppléants), l’UDC 90 également, le PLR 66, les listes de gauche 60 et les Verts sont 19 sur des listes isolées.
Moins de listes
Le nombre de candidats atteint un record, mais le nombre de listes est en diminution de quatre unités par rapport à 2009.
C’est surtout dans le Haut-Valais que la situation évolue. Le parti libéral-radical du Haut (FDPO) ne se présente que dans le district de Viège, alors qu’il était aussi présent dans celui de Brigue il y a quatre ans. Le Parti socialiste (SPO) marque aussi le pas dans le Haut et se retire des deux demi-districts de Rarogne. Le SPO n’est plus présent que dans les grands districts de Brigue, Viège et Loèche. Ces deux partis avaient déjà fortement reculé il y a quatre ans.
Les plus petits partis se retirent. Le Parti pirate, présent il y a quatre ans à Brigue, ne se présente pas. Idem pour la Gauche alternative, présente dans le district de Martigny en 2009.
Deux partis progressent en nombre de listes. Il y a quatre ans, les Verts ne s’étaient présentés sur une liste indépendante que dans le district de Conthey. Cette fois, ils sont présents seuls également sur Sion et Monthey. L’UDC compte une liste de plus qu’il y a quatre ans, en Entremont, alors que dans le Haut, ce parti ne se représente plus dans le district de Conches, mais a déposé une nouvelle liste dans celui de Rarogne oriental.
Moins d’enseignants
Le Service parlementaire a effectué une projection pour voir à quoi pourrait ressembler le prochain Grand Conseil.
Premier constat, la catégorie professionnelle regroupant enseignants, professeurs et pédagogues devrait être beaucoup moins représentée qu’il y a quatre ans. Au lieu de 15%, leur proportion pourrait tomber à 9%. Ce phénomène correspond à la fin de plusieurs chantiers du département de l’éducation, dont ceux liés aux salaires. La catégorie qui pourrait devenir la plus représenté est celle des entrepreneurs, architectes, hôteliers et commerçants, qui doublerait son pourcentage selon la projection, passant de 5 à 10%.