«Le regard, toujours le regard. Attention.» En pleine répétition de «A Dzinta mata de chenin» («La jolie fille du Sanetsch»), la pièce en patois contheysan jouée dès le 2 septembre par les comédiens du groupe A Cobva, le metteur en scène Roger Cotter peaufine le travail des comédiens. «Mais je suis très content d'eux déjà, car ils interprètent vraiment bien leurs personnages. Ils ont beaucoup travaillé depuis le début de l'année», ajoute le Vétrozain mandaté pour la mise en forme de cette pièce tirée de «La séparation des races» de Charles-Ferdinand Ramuz et adaptée par Narcisse Praz.
«C'était un sacré défi de réaliser une telle pièce dans un décor en plein air», ajoute Roger Cotter. Pour fêter ses trente-cinq ans, la société contheysanne, défenseuse du patois, a fait les choses en grand. Un décor de bois, représentant l'intérieur d'un chalet, ainsi qu'une façade d'une maison typique de Gsteig, a...