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Le Valais n'est pas l'eldorado des crapauds

Discrets la plupart du temps mais si turbulents en période de reproduction, ces amphibiens attisent la sympathie du grand public. La densification des constructions, le trafic intensif et le réchauffement climatique affectent toutefois leur survie.

02 mai 2021, 08:00
La saison des amours des anoures reste toujours délicate en raison de leurs déplacements vers les plans d'eau.

Notre canton n’accueillent que deux espèces de crapauds: le sonneur à ventre jaune et le crapaud commun. Qui n’a par ailleurs rien de commun.

Ce dernier passe l’hiver enterré dans le sol forestier et affiche de fait une couleur terreuse au moment de rejoindre son lieu de ponte. Adepte de la marche plutôt que du saut, son allure semble bien débonnaire…

Mais ne vous y trompez pas. Dès la fin des premiers gels, les voici qui se bousculent déjà au portillon pour accueillir les femelles aux ventres rebondis d’œufs. S’ensuivent alors d’aquatiques orgies collectives.

Une fois leurs amours consommés, les crapauds communs laisseront dans leur sillage, de longs rubans semblables à des colliers de perles. Desquels s’échapperont par la suite des nuées de têtards. © Roland Clerc

Les mâles s’arriment solidement au dos de femelles plus grandes qu’eux. La fécondation externe des anoures explique ce comportement fusionnel: chaque œuf pondu...

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