«Je suis né dans une famille modeste en pleine campagne et pendant toute mon enfance je jouais avec la terre, la matière.» José Luis a gardé ce goût pour le contact avec le concret et le matériel et s’est dirigé vers la peinture matiériste. Les visiteurs qui admireront ses œuvres à la Tour Lombarde le constateront une nouvelle fois. L’artiste a en effet déjà exposé dans ce lieu culturel à deux reprises.
«Chaque toile devient un champ de bataille où, dans un mouvement de subdivision frénétique, les blessures se multiplient à l’infini. Rides, fentes et craquelures apparaissent alors», souligne-t-il.
José Luis s’est beaucoup investi et prépare cet accrochage contheysan depuis plusieurs mois. Il annonce une nouveauté dans son cheminement artistique. «J’ai utilisé une pâte de verre.» Il a disposé aussi une dizaine de ses colonnes en inox de 1 m 20 qu’il aime animer avec son art. «J’en ai...