Christophe Darbellay, conseiller national et président du PDC suisse, est candidat à un siège au Gouvernement valaisan pour les élections de mars 2009. Si sa décision ne date pas d'hier, il a choisi de la rendre publique et d'en expliquer les raisons, «car l'agitation des derniers jours était néfaste pour la cohésion de mon parti, le PDCvr.» Après Marie-Françoise Perruchoud-Massy, Jacques Melly, Maurice Tornay et Nicolas Voide, il est le cinquième candidat à la candidature du PDCvr et le deuxième du district de Martigny.
Christophe Darbellay, comme président du PDC suisse, vous êtes devenu l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Une candidature au Conseil d'Etat n'est-elle pas un retour en arrière dans votre carrière ou un oreiller de paresse?Cette décision a été un dilemme. Mes fonctions de président suisse sont passionnantes. Même après dix ans à Berne, je n'ai pas de lassitude, mais mes racines profondes...