Il y a eu Paolo Rossi. Puis Filippo dit Pippo Inzaghi. De véritables roublards des surfaces de réparation. En 2019, voici Christian Amato. Qui suit parfaitement la trace de ses aînés. L’attaquant du FC Martigny-Sports connaît un exercice faste. Avant le match de ce dimanche face à Vevey (15 heures), il a fait trembler les filets adverses à dix-sept reprises déjà. Dans la norme, pour un attaquant, direz-vous.
Oui, sauf que Christian Amato n’avait jamais évolué en première ligue avant cette année. «Je suis forcément satisfait jusqu’ici. Cela peut paraître paradoxal, mais j’ai l’impression que plus on monte dans les catégories de jeu, plus c’est facile», sourit-il. «En première ligue, les équipes essaient de produire du jeu, de le poser, ce qui laisse peut-être davantage d’espaces», observe l’attaquant, qui n’oublie pas le travail effectué par ses camarades. «Ils me mettent dans de bonnes conditions en m’adressant d’excellents ballons. Sans eux,...