L'ouverture était prévue début juin. Finalement, l'ancienne colonie "Temps de vivre" a ouvert ses portes hier aux Mayens-de-Chamoson. La structure d'accueil cantonale pour requérants d'asile a accueilli les premières familles en fin de journée. "Ce sont principalement des familles en provenance de Syrie", relate Jérôme Favez, chef du service de l'action sociale de l'Etat du Valais. Le centre peut recevoir 90 personnes et sera rempli selon les demandes de la Confédération.
Collaborer avec le voisinage
Avant cette ouverture, le propriétaire a dû mettre le bâtiment aux normes, principalement pour la protection incendie. Le Canton, lui, a écouté les voisins, afin que les rapports soient les meilleurs possibles. "Nous avons, par exemple, construit un grillage aux abords d'une place de jeux, pour éviter que les ballons tombent dans le jardin des voisins. En fait, nous nous sommes occupés des aménagements extérieurs conjointement avec la commune", poursuit le chef de service.
Plus de patrouilles de police
La commune a été pleinement intégrée au processus. "Nous avons demandé au Canton d'employer des entreprises chamosardes partout où cela était possible", explique Claude Crittin, président de Chamoson.
D'un point de vue préventif, les patrouilles de police aux Mayens-de-Chamoson seront plus fréquentes. "Même si nous avons vu que, dans la plupart des cas, tout se passait bien, l'arrivée d'une population étrangère n'est pas anodine pour la vie d'un village", continue Claude Crittin.
Autres actions menées par la commune, plusieurs collectes d'habits et de jouets pour les requérants ont rencontré un franc succès.