En travaux depuis 2015, le foyer Haut-de-Cry situé à Vétroz compte une nouvelle structure adjacente au bâtiment principal. Elle sera inaugurée vendredi 28 septembre en présence de la ministre de la santé Esther Waeber-Kalbermatten. Son coût est d'un peu plus de 20,5 millions de francs. Ce réaménagement s’inscrit dans un contexte où le besoin en matière d’infrastructures liées au vieillissement de la population a été formulé en Valais. Il permet l’élargissement des services à la personne âgée et le développement de nouvelles prestations.
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Une structure adaptée et adaptable
«Avec 25 lits supplémentaires long séjour, nous pouvons à présent accueillir près de 100 pensionnaires. Nous avons aussi créé dix lits d’unité d’accueil de court séjour, la plus grande en Valais, et un foyer de jour avec une entrée indépendante», précise Michel-Eric Lamon, directeur du foyer Haut-de-Cry.
Le nouveau bâtiment favorise la prise en charge psycho-gériatrique avec des aménagements adaptés à cette catégorie de patients. Une construction intermédiaire relie les deux infrastructures et abrite un jardin thérapeutique et un hall d’entrée avec une salle de séjour. «L’idée est de prendre en compte les besoins nouveaux. Les locaux sont pensés afin d’être adaptables. Par exemple, le foyer de jour pourrait être transformé en cabinet médical ou en foyer de nuit», illustre Michel-Eric Lamon.
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Soulager l’entourage
Dans la politique générale de la santé en Valais, l’objectif est le maintien à domicile. Mais face au risque d’épuisement des proches, les prestations telles que le foyer de jour, l’unité d’accueil temporaire et les soins à domicile permettent de diversifier l’aide aux personnes âgées et de soulager l’entourage.
Après l’agrandissement du home de Vétroz, un projet d’accueil centralisé est en réflexion avec le CMS de Vétroz et l’EMS de Chamoson. Il donnerait la possibilité à toute personne déposant une demande à un endroit, que ce soit au CMS ou à l’EMS, d’être accompagnée lors du processus de prise en charge. «Nous prenons note de ses besoins et en fonction de la pré-anamnèse, nous la conduisons jusque dans l’institution qui réponde à ces besoins. Nous souhaitons rester un établissement indépendant tout en générant de nouvelles collaborations», conclut Michel-Eric Lamon.
CLÉLIA PALADINI
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