«En arrivant ce matin, j’ai tout de suite trouvé bizarre que les portes de la cuisine et de la chambre froide soient ouvertes. C’est en voyant la seconde porte d’entrée enfoncée que j’ai compris.» A Chamoson, le caveau géré par Marie-Claude Praz a subi, à l’instar des deux bistrots alentour, une effraction dans la nuit de mercredi à jeudi.
Par chance pour la gérante, rien n’a été volé ou endommagé. «Les cambrioleurs cherchaient visiblement de l’argent liquide. Nous n’en laissons jamais sur place.»
Dans les deux établissements publics voisins, les cambrioleurs n’ont en revanche de loin pas fait chou blanc. Le café-restaurant Le Saint-André s’est fait dérober plus de 2000 francs. Là aussi sans autre casse que la porte défoncée au pied de biche.
«J’ai perdu environ la même somme, ce qui correspond au fond de caisse et à la recette de la soirée de mercredi», s’énerve Médéric Rittmann, patron du San Andreas. «Ils ont emporté les billets de la caisse, jeté au sol la petite monnaie et cassé la mallette que j’utilise pour transporter l’argent à la banque. En revanche, ils n’ont heureusement pas touché à mon ordinateur portable.»
Pas de vague de vols par effraction
Jeudi, la police cantonale a effectué des relevés d’empreintes et ouvert une enquête. Par la voix de sa porte-parole Cynthia Zermatten, la police valaisanne précise que – du moins pour l'instant – les trois effractions opérées en une nuit à Chamoson ne s’inscrivent pas dans une vague de cambriolages.