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Cave Gilliard: un non pour un nom dans les vignes

La Commission cantonale des constructions a donné l'ordre à la cave Gilliard de retirer son logo géant. Celle-ci a rétorqué en posant deux recours.

06 nov. 2013, 10:20
Les lettres géantes de six mètres de haut n’ont pas fini de faire parler d’elles.

La Commission cantonale  des constructions a donné l’ordre récemment à la Cave Gilliard de retirer les inscriptions géantes avec des lettres valorisant le Clos Cochetta. Demande a été faite de les faire disparaître d’ici à la fin du mois de décembre. Situées au milieu des vignes à l’entrée est de la ville, elles avaient été réalisées cet été. La cave Gilliard a réagi en posant  deux recours au Conseil d’Etat, l’un contre la décision elle-même, l’autre contre le délai imparti pour la remise en état.

Cette publicité sur coteau de Clavau avait suscité de nombreux commentaires. La Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage avait spontanément transmis un avis négatif.

Plusieurs critères examinés

Président de la Commission cantonale des constructions, Pascal Varone explicite la décision rendue. Le dossier est de la compétence de cet organe étatique puisque les lieux sont situés hors zones à bâtir. «Nous avons dû examiner deux questions», note-t-il. La première portait sur la qualification, à savoir si oui ou non cette  publicité réalisée par sablage sur les murs était une construction et par ordre de  conséquence soumise à autorisation de construire. Un examen de la jurisprudence fédérale a été mené. Pour être qualifié de construction, il faut réunir quatre critères: l’édification par l’homme, la durabilité, le caractère fixe de l’ouvrage et son impact sur l’environnement. La CCC a jugé que ce logo réunissait ces éléments.

"Dans la légalité"

Du côté de la Cave Gilliard, on ne veut pas commenter cette décision. «On estime être dans la légalité», souligne Marek Moos, le responsable marketing. Pour rappel, l’entreprise en juillet indiquait que les lettres géantes avaient été sablées avec des micro-grains de maïs. C’est ce traitement qui laisse apparaître les lettres en plus clair. En résumé, elle indiquait que le processus pouvait être apparenté à un nettoyage des murs.

Retrouvez l'article complet dans l'édition papier du Nouvelliste de ce jeudi 7 novembre.

 

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