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Valais: bras de fer autour des hélicoptères

Le canton du Valais veut à tout prix réduire les distances de sécurité à respecter lors des traitements aériens. Il prétend que celles-ci ne sont pas adaptées au terrain valaisan. Berne a exigé une étude fouillée.

29 août 2019, 07:00
La question de l'utilisation des hélicoptères pour le sulfatage divise.

Face à la limitation récente des traitements aériens, le canton du Valais s’arc-boute. Du côté des agriculteurs, on estime encore aujourd’hui que «les groupements valaisans pour les traitements aériens respectent les dispositions fédérales (…) Les distances de sécurité mentionnées ne sont pas impératives. In fine, il faut que les objets à protéger soient protégés de la dérive» des traitements, estime Pierre-Yves Felley.

Le Service de l’agriculture est aligné sur cette vision des choses: «Ce qui est impératif, c’est d’éviter la dérive, laquelle peut varier en fonction des conditions, par exemple des vents, de la topographie, de l’existence d’une haie qui protège le cours d’eau, etc.», maintient Gérald Dayer. «Ces distances sont indicatives au niveau national et nous définissons maintenant avec l’Office fédéral de l’environnement les distances précises à respecter dans les conditions valaisannes. Pour nous, l’hélicoptère reste le meilleur moyen de traiter le vignoble escarpé. Il protège les exploitants et...

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