Les suivis socio-éducatifs de personnes avec des difficultés psychiques (dépression, bipolarité, etc.) sont encore peu connus en Valais. Une maman d’une jeune femme atteinte de schizophrénie avait même déploré dans «Le Nouvelliste» il y a quelques semaines ne pas avoir trouvé d’aide pour sa fille pendant le premier confinement. Si l’association Synapsespoir – qui soutient les proches de gens souffrant de ces troubles –, connaît l’existence de ces accompagnements, elle regrette que «leur nombre soit insuffisant par rapport au nombre de personnes vivant à domicile».
Philippe Besse, directeur de la Fondation Domus – institution de réhabilitation psychosociale à Ardon et La Tzoumaz – souligne pourtant que ces suivis ne cessent d’augmenter. «Chaque année, les travailleurs sociaux de notre institution accompagnent 20 à 25 personnes de plus.»
Tout le monde y gagne
Cela fait dix ans déjà que Domus a mis en place cette mesure. «Cela permet aux personnes d’avoir un...