«Je ne pensais que cela serait si difficile d’aimer quelqu’un qui n’est pas européen et de se marier!» lance d’emblée Raphaëlle Dessimoz. Cette quadragénaire contheysanne devrait dire oui pour la vie à son amoureux Andrian d’ici à la fin de l’année. Si tout va bien. «J’espère qu’on va bientôt pouvoir le faire, mais ce n’est pas simple.» Car son conjoint est originaire de Madagascar, ce qui implique mille et une démarches administratives pour qu’il décroche son permis de séjour lui permettant ensuite de se marier avec elle.
L’arrivée du coronavirus a encore compliqué le processus d’autorisation. «Andrian est actuellement à Madagascar pour se procurer tous les papiers nécessaires. On attend depuis la mi-août qu’il obtienne son visa», explique la Contheysanne. Une situation que plusieurs autres Valaisans ou Européens vivant en Valais et amoureux d’une personne venant d’un pays hors de l’Europe connaissent en cette année de virus.