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Une solution pour la construction?

Contrer les effets de la LAT et de la lex Weber: un projet grâce aux économies d’énergie. Un projet pilote a pour ambition d’y parvenir.

25 févr. 2017, 00:05
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L’économie des vallées alpines se porte mal. Cloîtrée dans un modèle économique dépassé, elle peine à se réinventer. L’hôtellerie souffre de la vétusté de ses bâtiments et les effets conjugués de la LAT et de la lex Weber rongent les carnets de commandes des entreprises de construction. Selon plusieurs experts, le salut pourrait venir des rénovations. Inventé aux Etats-Unis, un nouveau modèle appelé CPE – le contrat de performance énergétique – propose de rémunérer les entreprises du second œuvre sur les économies d’énergie enregistrées par leurs clients.

Cette nouvelle approche, qui a largement fait ses preuves outre-Atlantique, le professeur HES Stéphane Genoud se propose de la développer en Valais. «Si l’hôtellerie alpine et les entreprises de construction ne changent pas de modèle, elles vont droit dans le mur, c’est certain. Cette solution permet de rénover avec un partage des risques. De plus, il ne faut pas sous-estimer toute l’énergie que...

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