«Cette décision risque de dévaloriser le nom et l'image de la petite arvine, vin emblématique du vignoble valaisan.» La décision à laquelle Gérald Dayer, chef du Service cantonal de l'agriculture, fait allusion, porte sur la non-reconnaissance du terme petite arvine comme dénomination traditionnelle valaisanne («Le Nouvelliste» du 18 février). Dans sa réponse au conseiller national Christophe Darbellay qui avait déposé une motion dans ce sens, le Conseil fédéral considère en effet que la petite arvine «est un cépage cultivé dans d'autres cantons que le Valais et dans d'autres pays que la Suisse». Estimant que ni le droit suisse ni le droit européen ne prévoient la possibilité de protéger les noms de cépage, la petite arvine «ne peut donc être reconnue comme dénomination traditionnelle valaisanne.»
Une différence essentielle ignorée
Pour le chef de service, le problème vient du fait que «la Confédération s'évertue à considérer le terme petite arvine comme un...