PIERRE KELLER, directeur ECAL, professeur EPFL
Aujourd'hui, j'ai envie de sortir du cadre classique de ma chronique pour vous livrer un simple courrier de lecteur. Rien de bien grave, rassurez-vous! Juste un titillement, un tacle qui agit comme un effet papillon et qui englobe par incidence la compagnie Cisalpino, les CFF et du même coup, institution oblige, les pouvoirs publics, pourtant je doute que nos parlementaires vaudois, genevois et valaisans soient des grands aficionados du rail, sinon ils s'offusqueraient à mon instar des conditions de voyage que j'ai rencontrées entre Lausanne et Milan.
Dans un premier temps, j'avais ouï dire qu'il fallait prévoir une heure de moins pour les trajets depuis Bâle et Berne vers la capitale lombarde. Malheureusement, il faut désormais compter quasiment une heure de plus qu'auparavant depuis Lausanne! C'est sans doute cela que l'on appelle un train de sénateur. Pauvres Romands! J'oublie donc l'idée d'un train d'enfer...