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Un statu quo qui dérange. Le commentaire de Romain Carrupt

21 oct. 2018, 18:00
Romain Carrupt, journaliste.

L’Etat du Valais ne donne pas l’impression de prendre la problématique du bourrage d’urnes à bras-le-corps. Un an et demi après la fraude électorale constatée dans le Haut-Valais, la sécurité du vote par correspondance n’a pas encore été renforcée. Et la Commission de justice (COJU) juge trop compliqué de réparer un scrutin manipulé.

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Même si on peut la comprendre d’un point de vue juridique, cette position dérange. Dans une démocratie, un tricheur ne doit pas pouvoir influencer la composition d’un Parlement.

La COJU se réfugie derrière le non-respect d’un délai de recours – de seulement trois jours – pour prôner le statu quo. Espérons que le Grand Conseil, qui sait faire preuve d’imagination lorsqu’un sujet lui tient à cœur, adresse un autre signal aux électeurs.

Face à une fraude massive, une solution imparfaite vaudra toujours mieux qu’un aveu...

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