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Un papa, c’est fait d’abord pour griller: le débriefing de Stéphanie Germanier

01 juin 2019, 05:30
Stéphanie Germanier, journaliste.

«Tu marines ou tu marines pas la viande?» «Jamais, ça enlève toute l’authenticité à la bidoche, son goût, sa spécificité. Mon secret à moi, ce sont les épices.» «Nous, on aime que le cervelas de toute façon.» Est-ce donc à ce genre de confidences saisonnières que se sont prêtés nos conseillers fédéraux la semaine dernière à l’heure de se mettre à table pour parler du congé paternité? Pardon, à l’heure de le refuser pour la énième fois et dans sa énième mouture plus rassie que jamais.

Deux petites semaines, dix jours ouvrables, soit le temps qu’il faut à une côte de bœuf pour gagner en saveur autour d’un os alors qu’un jour est censé suffire aujourd’hui à un bébé pour se sevrer de son géniteur.

Les saucisses, les cervelas, le gros taquet de bœuf, le rack d’agneau et pour plaire aux filles des tomates cerises détrempées et des champignons de...

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