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Un devoir d'ingérence?

21 janv. 2010, 05:59

PHILIPPE BARRAUD journaliste

Le scénario n'est pas nouveau: une catastrophe survient dans un pays pauvre, les secours et l'argent affluent, mais ils restent hors de portée de ceux qui en ont besoin.

La raison en est toujours la même: la désorganisation. Dans le cas d'Haïti, elle atteint des sommets car l'Etat n'existe pas, et il faut un désastre humanitaire pour que la communauté internationale s'en avise. Elle s'en excuse en parlant de «malédiction d'Haïti», ce qui est une manière commode de s'en laver les mains: puisque ce pays est «maudit», à quoi bon vouloir le sortir de sa géhenne?

Cette nouvelle tragédie devrait être l'occasion d'une réflexion sur la responsabilité des pays développés à l'égard des pays pauvres - oublions pour toujours le concept hypocrite de «pays en voie de développement», puisque c'est le contraire qui se passe. Pouvons-nous, en effet, nous contenter éternellement d'envoyer de l'argent, quelques chiens de...

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