Avec le retrait de Fidel Castro, une page se tourne à Cuba. Un chapitre qui se clôt mais qui, hélas! n'achève pas le sinistre roman d'une dictature des plus atroces héritées du XXe siècle. Malgré les dénis des laudateurs nostalgiques de la «révolution», le leader Maximo ne restera dans l'Histoire que comme le symbole d'un échec sanglant. Si, en 1959, les «barbudos» pouvaient faire illusion, très vite, l'instauration d'un communisme pur et dur démontra au peuple floué l'étendue du drame. Dirigeant d'un régime totalitaire, Fidel Castro fit le jeu de l'Union soviétique.
Marionnette du Kremlin lors de la crise des fusées au début des années soixante, le président cubain avait dûment autorisé l'Empire rouge à installer ses missiles balistiques au coeur des Caraïbes, à la porte même des Etats-Unis. John Kennedy, alors à la Maison-Blanche, réagit avec vigueur, forçant l'URSS à reculer. Le duel avec Cuba s'avéra alors un match...