Un ami m'a demandé récemment de résumer en seulement quelques lignes les tenants et aboutissants de la dernière crise financière mondiale. J'ai essayé et cela donne ceci. Le capital l'a emporté sur le travail. Mais le capital est devenu fou (crise financière) car il a oublié le travail (économie réelle). L'Etat a donc été forcé d'intervenir pour sauver le capital (les banques). L'Etat veut désormais profiter de sa position de force retrouvée pour réguler le capital en le mettant au service du travail. L'Etat doit en effet préserver le bien commun.
Le décor est ainsi planté pour le sommet du G-20 qui s'est essayé à circonscrire ce week-end la finance apatride devenue erratique. On en est pour l'heure aux grandes déclarations d'intention, fort louables d'ailleurs. Mais, on le sait, le diable est dans les détails. Et Obama qui est le futur président du monde, même s'il sera plus protectionniste que...