Jean-Daniel Papilloud n’était pas le seul membre de la BCVs à avoir noué des liens étroits avec la société pharmaceutique Alkopharma. En décembre dernier, la banque avait attaqué son ancien président devant la justice civile. Elle lui réclame 21,6 millions de francs. Une procédure lancée suite au prêt de plus de 80 millions de francs accordé en 2009 par la BCVs à Alkopharma désireuse d’acheter au groupe Novartis le droit d’utiliser certaines molécules brevetées.
Un vote et une récusation
Or, à la même époque, Jean-Yves Bonvin, membre du conseil d’administration de la banque, était devenu l’avocat d’Alkopharma pour négocier le contrat de Novartis. Il le restera jusqu’en 2013, année qui correspond à son départ de la BCVs.
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