Si l'on désire devenir propriétaire de son logement, mieux vaut être Américain que Suisse. Du moins si l'on s'adresse à l'UBS pour son crédit hypothécaire. Il faut les voir chipoter, les agents de notre grande banque, recalculer jusqu'au centime les coûts d'entretien, se ménager des marges larges comme les plates-bandes de la Paradeplatz, avant d'entrer en matière sur un crédit de construction demandé par un ménage suisse.
La crise de l'immobilier des années nonante explique certes une partie de cette retenue. Mais pourquoi un tel manque de confiance en l'économie de ce pays?
C'est que la nouvel...