Le monde francophone se réduit comme peau de chagrin. Pour lui donner de l'éclat, l'organisation internationale de la francophonie en a étendu le concept au-delà du raisonnable. Des pays comme la Pologne, par exemple, sont membres de plein droit de l'organisation au nom d'un passé francophile. On en est arrivé là pour conserver l'illusion d'une lingua franca qui concurrencerait l'anglais.
Dur, dur! Je viens pourtant de constater qu'il subsiste un cénacle international où le français conserve tous ses droits: c'est le Conseil de l'Europe. Comme il est installé à Strasbourg, la France a réussi à imposer le français comme langue officielle au côté de l'anglais.
Quel confort! Invitée à un petit voyage de presse au cours duquel je m'attendais à suer sang et eau pour saisir des terminologies inhabituelles en langue étrangère, j'ai bénéficié d'un service cousu main en français. Mes neurones en sont encore reconnaissants.
Tout ça pour dire...