Si au cours du XXe siècle, la Suisse - comme d'autres pays industrialisés d'ailleurs - a pu réduire fortement la mortalité infantile, elle le doit bien sûr à un cumul de facteurs. Parmi ces derniers, le développement des vaccins n'est sans doute pas le plus frêle. Et nier cette réalité s'apparente de près ou de loin à une rigueur intellectuelle frisant la malhonnêteté. Ou, pire, cachant la poursuite d'intérêts que l'on dira bassement financiers.
En Valais, les efforts conjugués de la santé publique et de la médecine scolaire pour expliquer les risques et convaincre de s'en protéger ont porté leurs fruits. Le taux de couverture vaccinale des jeunes est aujourd'hui l'un des meilleurs du pays. Mieux encore, comme dans le cas de la lutte contre les virus responsables du cancer du col de l'utérus, le canton n'a pas hésité à jouer les pionniers.
En Suisse alémanique, un lobby antivaccin est...