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Sur la fin de vie

10 nov. 2009, 05:59

FRANÇOIS-XAVIER PUTALLAZ professeur

Mercredi passé, lors de la dernière séance de Pascal Couchepin, le Conseil fédéral a proposé deux variantes visant à réglementer la pratique délétère de l'aide au suicide en Suisse. A part quelques extrémistes, tout le monde se réjouit des strictes limites qu'on veut désormais imposer pour que Dignitas ne puisse plus «suicider» en toute impunité des gens de manière barbare, en les faisant suffoquer par étouffement dans un sac plastique rempli d'hélium.

Mais le problème gît dans le détail, car une telle réglementation repose sur une insoluble contradiction. D'un côté, la revendication d'autonomie: chacun, dit-on, est libre de choisir lui-même l'heure et le mode de son décès. Cette revendication n'a rien à voir avec une quelconque indication médicale: on est autonome, qu'on soit malade ou pas.

D'un autre côté, on fixe des critères médicaux stricts pour endiguer cette pratique: capacité de discernement établie par un avis médical...

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