Le Valais l’a laissé filer. La Suisse l’a gagné. Ils sont une petite poignée dans le pays à connaître aussi bien le dossier des assurances sociales que Stéphane Rossini qui en a fait son combat politique comme son quotidien professionnel.
Docteur en la matière, le nouveau futur patron de l’AVS et de l’AI parvient enfin, à 55 ans, à la place qu’il a convoitée des années durant en tentant la course au Conseil fédéral en 2011 ou encore au Conseil d’Etat valaisan en 2017. La place d’un meneur, d’un décideur, d’un exécutif. La place que, paradoxalement, la vie politique lui a refusée alors qu’il l’est viscéralement, politicien.
Habitué à retrousser les manches pour contrer, contre-penser et critiquer la politique sociale fédérale qu’il n’a jamais, durant ses mandats, trouvée suffisamment sociale, Stéphane Rossini passe à présent dans le camp de ceux qui devront proposer. Non pas la meilleure solution ni la...