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Sandor appuie la noirceur de la nuit à Paléo

La révélation valaisanne de l’électro-pop francophone a décliné les ombres de gris dans une soirée de clôture bigarrée. Rencontre et impressions.

23 juil. 2017, 22:48 / Màj. le 24 juil. 2017 à 05:30
Sandor, quelque chose d’évocateur dans les mots et les mélodies. Une poésie bitumeuse et nocturne.

Ce dimanche à Paléo, c’est jour de séchage. La boue des deux derniers jours chahutés par la pluie se solidifie doucement sour les rayons d’un soleil tendre, adoucis par une légère brise. En coulisses, on essore sa fatigue où on peut, assis à l’ombre de parasols, sous les arbres de l’arrière-scène. On tire le bilan de l’édition, gros succès populaire, belle communion avec le public de l’Asse, même sous les pèlerines. Et on se prépare aux dernières mélodies, aux dernières déflagrations.

Au programme du jour, les teintes s’annoncent plutôt radieuses, world music (Manu Chao, Imany, Professor Wouassa, Calypso Rose...), du hip hop (Keny Arkana, KT Gorique), du classique avec l’Orchestre de Chambre de Genève et les éternels feux d’artifice de clôture...

La grande peur et le vertige

Au milieu de cette chatoyance, la pop française, sombre, troublante de Sandor apporte un contrechamps, une parenthèse bichrome qui sur le coup...

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