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Salaire minimum: le parlement valaisan penche vers le non

Le Grand Conseil valaisan, à l'exception de la gauche, a annoncé mercredi qu'il rejetterait l'initiative pour un salaire minimum légal.

12 déc. 2012, 12:06
26% des sondés estiment que la limite supérieure de salaire doit se situer à un million de francs ou en dessous.

Tous les groupes politiques du Grand Conseil valaisan, à l'exception de la gauche, ont annoncé mercredi qu'ils rejetteront l'initiative cantonale valaisanne pour un salaire minimum légal. Ils partagent ainsi l'avis du gouvernement cantonal. La décision tombera jeudi.

Le Parlement valaisan a dit son attachement au système actuel de partenariat social. "Les Conventions collectives de travail (CCT) ont fait leurs preuves, ne changeons pas une formule qui gagne!", a plaidé Marcel Delasoie. Pour le député-suppléant libéral-radical, "le Smic valaisan, ou salaire minimum inférieur aux conventions, n'est pas une bonne idée".

La majorité des députés valaisans partagent ainsi la position du Conseil d'Etat qui propose de refuser l'initiative, de la soumettre au peuple en lui recommandant de la rejeter, et de renoncer à présenter un contre-projet. "Cette initiative est mal venue puisque que le peuple devra se prononcer sur le plan fédéral", a encore rappelé Eshter Waeber-Kalbermatten, présidente du gouvernement.

"Nous regrettons la position du Conseil d'Etat", a déclaré la députée Francine Zufferey Molina. La socialiste a rappelé les principes de l'initiative et notamment le montant du salaire minimum net qui est d'environ 3000 francs. "On ne vous demande par le Pérou", a-t-elle lancé.

L'initiative cantonale valaisanne pour un salaire minimum brut de 3500 francs a été lancée par la gauche et les syndicats. Elle vise à diminuer le nombre de travailleurs pauvres ou "working-poor".

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