Il y a, chez Rover, de la gravité. De celle qui donne une profondeur aux chansons. Celle, aussi, qui ancre le corps au sol, plombe parfois le geste. Mais souvent, au détour d'un refrain, les cieux ombrageux qui reignent sur ce premier album s'éclairent, et la voix s'étire et s'envole, s'arrache à la pesanteur dans une limpidité étonnante. Il y a, chez Rover ¬ c'est une évidence ¬, la science de la nuance et du contraste. Et, au loin, des orages électriques qui grondent en s'approchant...
Coup de maître
Voyageur dans l'âme, Rover ¬ alias Timothée Régnier ¬ a fait ses armes au Liban, où il jou...