Roberto Schmidt, comment se sent-on quand on est président du gouvernement et qu’on doit gérer une crise comme celle du coronavirus?
Cette situation n’est pas seulement compliquée pour moi, mais pour tout le gouvernement. Elle exige beaucoup d’engagement de chaque conseiller d’Etat. Heureusement, on a pu se concerter avec nos homologues des autres cantons, pour se convaincre que l’on prenait les bonnes décisions. Nous étions très soulagés après avoir décrété l’état d’urgence.
Cette annonce extraordinaire a été faite lundi peu avant midi, alors qu’elle était dans l’air depuis la veille. Pourquoi avoir attendu autant?
Lundi, quand nous avons commencé la séance du gouvernement à 7 h 45, nous étions tous d’accord. Depuis la veille, tout le monde était conscient qu’il n’y avait pas d’alternative. Ça a simplement pris un peu de temps de discuter des détails pour chaque secteur d’activité. Et enfin de rédiger et traduire la décision.
Avez-vous senti...