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Révolution de papier. La chronique de Pierre Loretan

17 avr. 2018, 20:00
Pierre Loretan, étudiant.

Aujourd’hui, j’occupe mon université. La situation en France est un phare qui chaque jour m’appelle un peu plus: et si ces étudiants étaient à la pointe d’une révolution qui changera le monde? Voilà bien une idée qui a de quoi faire bouillir les cerveaux les plus désappointés: se retrouver au front, contribuer à façonner un avenir meilleur, plus juste, plus humain.

Problème, si les jeunes Français semblent avoir une nuée de prétextes sous la main, c’est chose un peu plus rare par ici. Qu’importe, nous saisirons la hausse de taxes universitaires; les plus grandes révolutions n’ont-elles pas commencé par le plus petit prétexte? Un battement d’ailes de papillon ne peut-il pas finir par engendrer un ouragan?

La mobilisation sera ordonnée rapidement: les nouvelles technologies, rapides et insaisissables, sont un moyen de poids. Très vite, les bâtiments principaux seront occupés, et le rectorat paralysé par l’imprévisibilité de notre action. La deuxième...

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