Mathias Reynard, ça fait longtemps que vous songez à devenir président de l’USS, le matin en vous rasant?
Honnêtement, pas du tout. Je dois dire que même à l’annonce de la retraite de Paul Rechsteiner, l’idée ne m’est pas venue à l’esprit une seule seconde de postuler pour lui succéder. C’est la presse syndicale qui a cité, la première, mon nom parmi les potentiels papables courant juin.
Donc on est venu vous chercher?
Oui, c’est un comité restreint de l’USS qui a été chargé d’approcher des candidats et je me suis retrouvé parmi les six personnes qui ont été approchées.
Cela a été une grosse surprise?
Une grosse surprise et surtout une belle reconnaissance, notamment de mon travail depuis cinq ans à la présidence de l’Union syndicale valaisanne. En fouillant un peu dans mes archives,...