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Prendre son pied avec un vieux

Le coin des hérauts est réservé aux messagers de nos terroirs. Des personnalités qui nous confient la relation particulière qui les lie aux vins du Valais. Aujourd’hui, place à Britta Wiegelmann. Journaliste, dégustatrice diplômée et experte en vin indépendante, Britta Wiegelmann a été rédactrice en chef de «Vinum» avant de collaborer avec des revues de presse («Marmite», «Wein & Fein», «Rheinische Post») et d’écrire sur le prestigieux breuvage. Cette Hollandaise d’origine vit aujourd’hui à Zurich.

01 déc. 2019, 19:00
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«La bouteille est sans étiquette. On a su après que le vin était un Johannisberg issu du millésime 1962, déniché dans les archives de la cave coopérative Provins. Certes, une grande année pour les Bordeaux, les grands Bourgognes. Mais pour un vin blanc sec suisse? Pas vraiment ce que l’on entend être le vin de garde classique.

Le fait qu’il ait survécu dans la cave: hasard ou intention? Quoi qu’il en soit, c’est le flacon le plus vieux de la dégustation. Les professionnels venus pour cette rétrospective s’attendent… à quoi? 

Bien que la dégustation d’un très vieux vin soit toujours un grand moment, pour être honnête, le plaisir est souvent plus de l’ordre intellectuel qu’hédonique.

Mais là, surprise: du plaisir pur, sensuel, exubérant!

Ce Johannis est si jeune, si frais, si vivant qu’il semble figé dans le temps. Son fruit brille comme le soleil du Valais, sa sève est fraîche et vivante comme un ruisseau alpin. Seules quelques notes de malt et de sous-bois évoquent son âge. Plus de 50 ans et pas une ride! Un vin chair de poule qui, longtemps après être savouré, rappelle la grandeur des vins du Valais.»

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