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Pourquoi il faut encore croire en l'Europe

17 mai 2010, 05:59

BLAISE HOFMANN écrivain

A vingt mois des élections fédérales, les turbulences qui secouent l'Europe donneront des ailes aux eurosceptiques. Bientôt nos murs refleuriront d'affiches à faire froid dans le dos, de slogans anti-Schengen et de quoi attiser notre inaltérable sentiment d'insécurité.

Les europhiles, eux, ne broncheront pas. Relancer le débat serait prématuré, inconscient, contraire surtout à leurs intérêts.

Nous voilà donc condamnés à vingt mois d'isolement.

Mais dites, est-ce l'Europe qui est la cause du fiasco grec? Non. C'est même grâce à elle que le continent restera stable et n'engendrera pas un «état voyou» prêt à se venger de voisins qui l'auraient laissé crever des erreurs de ses dirigeants.

Beaucoup se demandent combien la Suisse aurait dû débourser, si elle était membre de l'Union, pour sauver la Grèce. Demandons-nous plutôt combien la Suisse économiserait à rejoindre enfin l'Europe.

Car la voie bilatérale coûte de plus en plus d'énergie (120 accords...

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