Les sols haut-valaisans pollués par le mercure de la Lonza pourraient demeurer dans la liste des sites contaminés, même après un premier assainissement. Une situation qui a été dénoncée avec vigueur jeudi soir à Viège à l’occasion de la première assemblée annuelle du groupement d’intérêt mercure. Ce collectif, qui défend les intérêts des propriétaires fonciers touchés par cette pollution, exige que tout soit entrepris par les responsables de la contamination pour que toutes les parcelles soient radiées du cadastre des sites pollués, après la phase d’assainissement et de décontamination.
Pour Thomas Burgener, co-président de ce groupement, «la résolution du problème est difficile. Les sols pollués avec plus de 2 mg Hg/kg seront assainis mais manifestement pas décontaminés. Dans ce cas, il est possible que ces sols restent inscrits au cadastre des sites contaminés.»
Or, pour ce groupement, les propriétaires des terrains pollués ne sont clairement pas responsables de cette situation. «Il n’est donc pas admissible que ceux-ci demeurent inscrits au cadastre des sites pollués et subissent de ce fait une perte financière, par suite de la perte de valeur du terrain», martèle Thomas Burgener.
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