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Pour un peu d'espérance

24 déc. 2007, 05:59

FRANÇOIS-XAVIER PUTALLAZ, professeur

Comment relier entre eux les événements qui se sont égrenés tout au long de l'année? Grands ou petits, ils semblent tous converger vers le paradoxe suivant: au moment de sa réussite la plus triomphante, l'Occident paraît se vider de son identité. D'un côté, son modèle s'exporte partout: la technologie occidentale est devenue celle du monde entier et son économie semble la seule efficace. D'un autre côté, chacun ressent confusément une sorte de lassitude, comme une vieillesse qui use un peu. L'expansion est irrésistible, mais les valeurs culturelles qui font l'Europe s'effilochent. Tout se passe comme si, ayant atteint son accomplissement, l'Occident ne croyait plus aux grands projets: «Il reste remuant, mais cette agitation n'est plus que celle des intérêts privés», comme le disait Hegel.

Le signe le plus manifeste en est la situation démographique. Chacun de nous doit travailler plus longtemps, parce que de moins en moins...

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