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Ponctualité: la fin d’un symbole? La chronique d’Alain Barbey

19 juil. 2019, 12:00
Alain Barbey, directeur régional des CFF en Suisse romande

Lors de chacune de mes discussions sur les CFF, que ce soit lors d’interviews ou dans le cadre privé, la question de la ponctualité s’impose. Les trains sont-ils vraiment plus en retard qu’auparavant ou s’agit-il d’une impression? La réalité se situe entre les deux.

Pourquoi en parle-t-on autant? Tout d’abord, parce que les Suissesses et les Suisses voyagent toujours plus et n’hésitent plus à partager leurs expériences, et le plus souvent celles qui sont irritantes. D’autre part, les informations de l’entreprise sont désormais disponibles en open data sur internet.

Les Suisses sont exigeants et ponctuels. L’industrie horlogère, la mécanique de précision, l’arrivée à l’heure des trains en gares ont notamment contribué à inscrire la ponctualité dans notre ADN et à en faire un symbole helvétique. Alors que nos voisins commencent à calculer le retard des trains dès cinq minutes, voire quinze minutes de retard, les CFF le font dès trois...

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