L'INVITE
L'open d'Australie qui a démarré hier sur les courts de Melbourne Park lance, en même temps que le Grand Chelem millésime 2012, la saison de tennis. Caméras, micros, quotidiens et magazines s'apprêtent à "couvrir" l'événement, qui en images, en sons ou par le biais d'articles qui, pour la plupart d'entre eux, focaliseront sur les stars du moment. L'état de santé de Rafael Nadal, les "envies" de Novak Djokovic et d'Andy Murray, les soucis dorsaux de Roger Federer, il ne se passera pas un jour sans que l'un ou l'autre de ce quatuor de tête n'occupe le haut de l'affiche, suscite mille et un commentaires, les pires ou les meilleurs espoirs.
On est là dans la logique du tennis-spectacle, du "produit à vendre", du tennis-people, comme disent les chefs de chaînes et les éditeurs. De là à occulter le reste, il y a un pas que nombre de pseudo-spécialistes n'ont...