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Pas de forme sans fond

03 févr. 2010, 05:59

Il n'a pas encore fait ses preuves mais il n'a pas eu le temps de décevoir. Avec son sérieux et son aspiration à bien faire, Didier Burkhalter s'est acquis un capital de sympathie qui faisait défaut à son prédécesseur. Mais il ne suffit pas d'être populaire pour faire une politique. Jusqu'ici, le nouveau conseiller fédéral ne s'est distingué que sur la forme. En privilégiant le dialogue et le consensus, il a fait baisser la tension d'un cran dans les séances de commission. Il a rassuré et séduit les parlementaires qui ne supportaient plus la confrontation permanente avec Pascal Couchepin. Il lui reste à démontrer que ce souci de concertation ne l'empêche pas de décider et d'aller de l'avant.

Dans un collège mis sous pression par un contexte international difficile, Didier Burkhalter n'a pas droit à l'erreur. Sa responsabilité est engagée non seulement comme chef de département mais aussi comme membre...

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