Le cadeau en or accordé par la Banque nationale suisse en 2005 n'explique pas tout de la spectaculaire embellie financière que vit notre canton en ce début de troisième millénaire. Tant s'en faut!
Si le Valais a réussi à gommer neuf exercices de déficits abyssaux à la fin des années 90, pour se retrouver aujourd'hui à la tête d'un pactole fort appréciable - la fortune nette par habitant a encore augmenté de 107 francs en 2009, pour franchir la barre symbolique des mille francs - il le doit autant aux millions de la BNS qu'à une conjoncture particulièrement favorable ces dernières années, mais aussi à une gestion rigoureuse et enfin responsable. Cet assainissement, notre canton le doit ainsi, en partie, à ce double frein aux dépenses et à l'endettement, sans cesse vilipendé par la gauche, mais qui s'est révélé comme l'un des éléments clés du redressement valaisan. Aujourd'hui fort d'une...