A 29 ans et des poussières, Morena Cavada pète la forme, un large sourire accroché en permanence sur le visage. Pourtant, il y a quelques mois, elle passait la plupart de ses journées entre son lit et le canapé du salon. Une fatigue lourde, pesante. La jeune Martigneraine souffrait depuis 2005 d'une maladie auto-immune: la glomérulonéphrite extra-membraneuse chronique. «J'étais tout le temps fatiguée. J'ai fait un check-up, une biopsie. Mes deux reins ne fonctionnaient plus qu'à 20%.» Un traitement médicamenteux leur permettra progressivement d'atteindre les 30%. Morena aurait pu vivre ainsi pendant plusieurs années, sans passer par la dialyse.
Dix jours au CHUV
Fin 2007, c'est la rechute. Son taux de créatinine dans le sang explose, témoin que ses reins ne travaillent plus suffisamment. La moyenne devrait se situer autour des 115 micromoles par litre. Elle affiche, en 2009, un taux record de 359. «Mon médecin m'a alors conseillé la...