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On ne prête qu'aux riches

Pierre Mayoraz - chef de la rubrique économique

10 mars 2011, 05:01

Certaines différences de salaires peuvent paraître injustes au premier regard. Car, comment comparer les horaires d'un boulanger avec ceux d'un employé de commerce, la pénibilité du travail de maçon qui monte les murs avec celle du dessinateur qui les trace sur un plan? Une analyse un peu plus approfondie montre cependant que le grand ordonnateur de la donne salariale reste le marché au-delà des conventions collectives et des bonnes volontés.

Si un maçon gagne 1000 francs de plus qu'un mécanicien, c'est que ce métier pénible n'attire que peu de jeunes et que les entreprises jouent la carotte salariale pour trouver le personnel dont elles ont besoin. De même, un secteur qui ne dégage que peu de valeur ajoutée ne peut pas verser des mensualités confortables à ses employés même très qualifiés. Reste une exception. De taille. Quelle que soit la conjoncture, l'Etat rétribue mieux ses serviteurs que le privé. Parmi...

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