RÉDACTEUR EN CHEF
«John McCain est un héros américain. Nous honorons ses services à notre nation. Mais ses priorités ne recoupent pas les problèmes réels du peuple américain, car elles sont liées aux politiques du passé qui ont connu l'échec.» Dans son discours victorieux après les primaires en Virginie, dans le Maryland et à Washington, dans la capitale, Barack Obama tourne la page Hillary Clinton. Sans hésitation. Sereinement. Lui et ses supporters font désormais comme s'ils avaient course gagnée chez les démocrates - alors que leur avantage n'est encore que de 49 délégués selon le site indépendant RealClearPolitics. Comme si l'unique adversaire était désormais le vieux sénateur républicain de l'Arizona.
Précipitation coupable ou réalité d'une campagne où le sénateur de l'Illinois ne cesse de monter en puissance? Un peu des deux. Car si Hillary Clinton devait l'emporter nettement, soit au Texas, soit dans l'Ohio, les deux grands Etats qui doivent...