Les uns veulent se mettre à jour, mais ne savent pas comment. Les autres ne se sentent pas concernés. «Cette loi vise des grosses entreprises comme Facebook, pas nous», se convainc un hôtelier sédunois. Comme tous les milieux économiques qui travaillent avec des Européens, les professionnels du tourisme sont directement touchés par le nouveau règlement européen sur la protection des données (RGPD), entré en vigueur le 25 mai dernier. Leur site internet ainsi qui leurs systèmes de réservation, administration et marketing doivent être modifiés, afin que les internautes puissent avoir davantage de contrôle sur leurs données.
Sébastien Fanti, préposé à la protection des données, met en garde, «il ne se passera rien, jusqu’au jour où vous avez un client mécontent». La menace est néanmoins connue. Dans le pire des cas, des amendes allant jusqu’à 20 millions d’euros ou à 4% du chiffre d’affaires de l’entreprise sont prévues. De quoi anéantir...