Une belle qualité, une récolte de 12,9% inférieure à celle de 2011, le millésime 2012 du vignoble valaisan laissait entrevoir bien des promesses. Ces atouts indéniables ont permis une stabilisation du marché pour tous les cépages à l'exception du chasselas dont les stocks inquiètent en Valais, mais aussi dans les autres cantons producteurs.
Cette constatation a sous-tendu le rapport du président Eric Germanier hier soir lors de l'assemblée générale de la Fédé ration valaisanne des vignerons, FVV, à l'Ecole d'agriculture de Châteauneuf. Le président constate que, malheureusement, les prix payés au vigneron diminuent d'année en année. Selon lui, il faut revoir la structure du vignoble, adapter les surfaces au marché et promouvoir les ventes. L'an dernier, un hectare de vigne valaisanne a rapporté 3 3 000 francs bruts. Impossible avec une telle somme de vivre et de renouveler l'outil de travail. De ce fait, le vignoble valaisan souffre notamment d'un...