Il n'y a plus de saison, même pour Noël. «L'Echo Magazine» s'étonnait à juste titre récemment que les rayons des grands magasins subissent chaque année une métamorphose complète dès le mois d'octobre pour placer sous les feux rutilants de la promotion leurs articles de Noël. Si le Christ revenait aujourd'hui, il pleurerait sans doute encore plus amèrement que sur la destruction de Jérusalem. Car c'est la fête de Sa naissance que l'on saccage ainsi. Dieu aime certes tout ce qui rend heureux et promeut la convivialité, bonne table et cadeaux compris. Mais Il ne doit guère apprécier de disparaître derrière le décor et les paillettes.
Dans l'article précité, un gérant de grande surface expliquait que 70% du chiffre d'affaires de Noël était déjà réalisé à la fin novembre. Finalement, pourquoi ne pas retourner la précocité des achats compulsifs de fin d'année en faveur d'une stratégie plus élevée? Faire par exemple...