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Mieux le connaître avant de crier au loup

Comment gérer le prédateur? Les politiques en débattent au plan fédéral et cantonal. Le chef du Service valaisan de la chasse et un professeur de biologie croisent le fer.

13 févr. 2010, 05:04

Le retour du loup divise. D'un côté, les éleveurs voient le loup comme le saboteur d'une profession déjà mise à mal par l'économie et les chasseurs craignent pour le cheptel sauvage. De l'autre, le WWF ou Pro Natura soutiennent avec passion le loup et traitent le Concept Loup Suisse de farce.

Politiquement, le Conseil fédéral, soumis à la Convention de Berne qui protège strictement le grand prédateur, a accepté en novembre dernier deux motions parlementaires demandant un assouplissement de la gestion du loup et davantage de compétences aux cantons. Sur demande du Grand Conseil en décembre, le Gouvernement valaisan a mandaté un groupe de travail chargé d'étudier l'impact du retour du loup. Objectif: des faits pour dépassionner le débat après un été agité.

Le point sur ce dossier complexe avec deux connaisseurs de la faune: Peter Scheibler, chef du Service cantonal de la chasse, de la pêche et de la...

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