Le Valais a réglé les points de friction entre les soins à apporter aux détenus et les contraintes sécuritaires. Les responsabilités du corps médical et de l'Etat ont été définies dans une convention qui prendra effet au 1er janvier 2014.
"Jusqu'à présent, la santé et la sécurité n'avaient pas de réelle culture de coopération", a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse le président du conseil d'administration de l'Hôpital du Valais (HVS) Charles Kleiber. Avec cette convention, les règles du jeu sont clarifiées.
Le secret médical est garanti dans les limites du code pénal. Il existe toujours une zone grise, mais la convention prévoit une transmission des informations entre le personnel sanitaire et carcéral.
Les prestations pourront être améliorées, auprès des jeunes détenus notamment. La convention permet de renforcer la prise en charge psychiatrique, a précisé Benjamin Brägger, l'expert chargé d'un audit du système carcéral valaisan.