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Marathon de New York: une Valaisanne a couru pour les enfants malades

Avec trois autres amis, Déborah Vouilloz a participé au marathon de New York; les quatre compères sont revenus avec près de 30'000 francs de promesses de dons pour «Les Anges d’Angeline», l'association qui aide les familles d'enfants atteints par le cancer en Valais et la recherche. La Valaisanne a terminé l'épreuve en moins de quatre heures; du coup, elle figure dans les dix meilleures Romandes.

18 nov. 2016, 13:48
Déborah Vouilloz a terminé dans les dix meilleures Romandes.

«Je me suis sentie pousser des ailes.» Déborah Vouilloz (31 ans) raconte les sensations de son premier marathon de New York avec beaucoup d’émotions dans la voix. Non sans raison. La Valaisanne, qui a réalisé l'épreuve avec trois autres amis, a non seulement réussi à  terminer le parcours, mais en plus, elle l'a fait en moins de quatre heures (3h48 mn). Du coup, elle s'est classée dans les dix meilleures Romandes. "J'avais de la peine à y croire", raconte-t-elle.

Le jour J, Déborah Vouilloz était bien préparée mentalement. «J’avais amené mes jambes et mon cœur à New York. J’étais plus motivée que jamais, car je savais pourquoi j’étais là», confie-t-elle.

Deux pertes de proches en deux ans

Pour cette Valaisanne, rentrée en début de semaine de la Grande Pomme, cette première avait une couleur particulière. Elle a certes couru pour aider les familles d’enfants cancéreux, comme ses trois autres amis – via l’association «Les Anges d’Angeline» qui a ainsi reçu 27'000 francs de promesses de dons, mais aussi pour surmonter la disparition récente de deux êtres chers, sa soeur Angeline, morte en 2014 du cancer, et son compagnon, décédé brusquement en 2015.

Se rendre utile pour surmonter son immense peine

Après le décès de sa sœur, Déborah Vouilloz a créé une association pour les familles des enfants malades. «Angeline espérait que son combat ne serve pas à rien, qu’on poursuive l’aide aux familles et à la recherche.» Ces enfants cancéreux lui ont aussi donné de la force de continuer  à avancer après la perte de son conjoint. «Ils m’ont permis d’émerger de mon chagrin. Je me sentais utile.»

Découvrez les impressions de Déborah Vouilloz dans nos éditions papier et numériques de samedi.

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